Comprendre et optimiser sa fiscalité en tant que frontalier
Lorsque vous êtes frontalier, votre régime fiscal dépend directement du canton suisse dans lequel vous travaillez. Certains cantons prélèvent l’impôt à la source, d’autres laissent l’imposition à la France. Cette distinction a des conséquences concrètes sur vos démarches fiscales et vos possibilités d’optimisation.
Chez Humanis Conseil, nous vous aidons à comprendre votre régime fiscal, à éviter les erreurs déclaratives, et à optimiser votre imposition.
🇫🇷 Cantons qui laissent l’imposition à la France
Dans les cantons comme Vaud, Valais, Neuchâtel, Berne, etc., l’impôt n’est pas prélevé à la source.
Vous êtes entièrement imposé en France, via votre déclaration annuelle, selon le barème progressif classique (formulaires 2042 et 2047).
🇨🇭Cantons qui imposent à la source les frontaliers
Certains cantons prélèvent directement l’impôt sur votre salaire via l’employeur. C’est le cas de Genève, Fribourg, Zurich etc.
Même si l’impôt est payé en Suisse, vous devez déclarer ces revenus en France (formulaire 2047). Un crédit d’impôt égal à l’impôt payé en Suisse vous est accordé pour éviter la double imposition.
Bon à savoir !
Si vous êtes imposé à la source, vous pouvez demander une rectification ordinaire ou opter pour le statut de quasi-résident.
Cela vous permet de :
- Déduire certaines charges (intérêts hypothécaires, frais de garde, cotisations 3e pilier…)
- Bénéficier d’un calcul plus juste si votre situation ne correspond pas au barème standard
Nous vous aidons à évaluer l’intérêt de cette démarche et à la mettre en œuvre, selon votre profil.
Télétravail & fiscalité : attention à la limite des 40 %
Au-delà de 40 % de télétravail effectué depuis la France, votre régime fiscal et social peut changer. Cela impacte directement votre imposition. Nous vous aidons à évaluer les risques et à rester conforme.
Humanis Conseil vous accompagne à chaque étape
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Les erreurs fréquentes à éviter
- Croire qu’on ne doit rien déclarer en France lorsqu’on est imposé à la source (sur Genève par exemple)
- Ne pas demander une rectification ordinaire quand elle est avantageuse
- Oublier de déclarer ses comptes ou avoirs en Suisse
- Mal déclarer ses rachats de 2e pilier ou revenus du 3e pilier
- Ne pas adapter son taux après un changement de situation familiale
Besoin d’y voir plus clair ?
La fiscalité du frontalier est technique, évolutive et dépend fortement de votre situation. Ne laissez pas place à l’approximation.
Questions fréquentes
Cela dépend du canton suisse d’emploi : certains prélèvent à la source (Genève, Zoug, Tessin…), d’autres non (Vaud, Valais…). Un calcul personnalisé vous renseigne précisément sur votre cas.
Même imposé à la source, vous pouvez demander une déclaration ordinaire (quasi-résidence) pour déduire vos charges réelles (intérêts, famille…) afin d’optimiser votre impôt.
Oui, même si l’impôt est prélevé en Suisse. Vous devez remplir les formulaires 2047/2042, et bénéficiez d’un crédit d’impôt équivalent.
Les rachats sont déclarés en Suisse puis reportés en France. Ils sont souvent déductibles dans les deux pays, à condition d’être intégrés correctement par un professionnel.
Oui, si vous télétravaillez plus de 40 % depuis la France, votre régime fiscal et social peut évoluer, notamment au niveau des cotisations et d’imposition.
La convention fiscale franco‑suisse prévoit un crédit d’impôt sur les revenus imposés en Suisse, empêchant une double imposition sur le même revenu.
Oui, si vous faites une déclaration ordinaire en Suisse, vous pouvez déduire des frais réels liés à l’emploi (transport, repas, bureau à domicile), selon le canton.
Un ajustement du taux à la source ou une nouvelle déclaration peut être nécessaire pour aligner votre imposition sur votre nouvelle situation (mariage, enfants, divorce…).